Les nombreuses difficultés sur les plans de l’accompagnement, du soutien et du financement ont conduit à la mise en place d’une stratégie nationale pour l’initiative privée et le lancement de la campagne « Innajim » qui vise à stimuler l’initiative privée et à informer sur les différentes étapes nécessaires au lancement d’un projet, à développer la culture de l’entrepreneuriat et à promouvoir la création de petites et moyennes entreprises, considérées comme moteur de base pour le développement et l’emploi.
Le nombre de jeunes ayant bénéficié des programmes du Ministère de la Formation professionnelle a atteint 376 bénéficiaires au cours des 8 premiers mois de l’année 2017. Il s’agit de 5 programmes qui sont:
- Programme d’encadrement des porteurs de projets et lancement de projets,
- Programme de bourse d’accompagnement,
- La formation à la Méthode Originale de Recherche Active d’Idées Nouvelles pour Entreprendre ‘Moraine’,
- Programme de gestion de ton entreprise ‘Germe’,
- Programme de formation complémentaire technique.
Par ailleurs, 395 projets ont été créés au cours des 8 premiers mois de l’année en cours, grâce à un financement de la Banque Tunisienne de Solidarité (BTS) d’une valeur totale de 9,5 millions de dinars ayant engendré la création de 726 nouveaux emplois. A noter que la BTS a financé 8.974 petites et moyennes entreprises (PME) ayant engendré la création de 14.504 emplois à l’échelle nationale pour les 8 premiers mois 2017.
La particularité du Gouvernorat de Bizerte est la mise en place d’une plateforme exemplaire de projets écologiques, qui entre dans le cadre de partenariats avec l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE), la Banque Islamique de Développement (BID) et le Bureau des Nations Unies pour le service d’appui aux projets (UNOPS).
Ce projet vise à contribuer à la création de 60 startups en énergies propres, à former 850 jeunes issus de la formation professionnelle et à employer 70% des bénéficiaires du programme dans le domaine de l’économie verte, telles que les professions liées à la protection de l’environnement (le recyclage, l’exploitation des énergies renouvelables) et les professions liées à la gestion des espaces verts (l’agriculture biologique et autres) ; en plus de la formation de 30 cadres du Ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi aux techniques les plus avancées dans ce domaine.
Ce projet se caractérise par une dimension stratégique et qualitative en raison de son importance pour subvenir aux besoins des demandeurs d’emploi et soutenir les programmes de l’Etat ayant pour objectif de lutter contre le chômage en misant sur un secteur prometteur qui n’a pas été suffisamment exploité auparavant, en l’occurrence le secteur de l’économie verte, qui a une dimension globale liée à l’environnement et au développement durable comme l’agriculture biologique, l’écotourisme, le traitement des déchets et la technologie numérique. |