Il est à noter que le Brexit est une abréviation du « British Exit » désignant la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européen.
Le Royaume-Uni est le 7ème client et le 15ème fournisseur de la Tunisie avec un volume d’échanges de l’ordre de 1,4 milliard de dinars en 2017, et une balance commerciale excédentaire de 152,37 millions de dinars en faveur de la Tunisie.
Une task-force regroupant des représentants de l’ambassade britannique en Tunisie, du CEPEX et de la Chambre du commerce tuniso-britannique a été créée pour identifier les pistes devant permettre l’établissement d’un cadre de partenariat plus fructueux pour la période post-Brexit.
De son côté, l’ambassadeur de la Grande-Bretagne en Tunisie, Louise De Sousa, a souligné l’importance de “négocier un nouvel accord économique entre les deux pays pour remplacer l’accord d’association signé entre la Tunisie et l’Union européenne”.
Les échanges tuniso-britanniques restent faibles par rapport au potentiel existant et aux échanges réalisés entre le Royaume-Uni et d’autres marchés comparables, à l’instar du marché marocain qui exporte 60% des sardines, 25% des tomates et 11% de l’huile d’olive commercialisées sur le marché britannique.
Une étude mandatée par l’ambassade du Royaume-Uni et réalisée par le cabinet Coffey, entre août et novembre 2017, sur “La promotion des échanges commerciaux et des investissements entre la Tunisie et le Royaume-Uni” a également été présentée et a révélé que “la part de la Tunisie dans les importations du Royaume n’est que de 0,03% et 1,6% seulement des importations tunisiennes proviennent de ce marché”.
Selon l’étude en question, cette sous-performance est due un manque de connaissance des opportunités existantes de part et d’autre.
Pour remédier à cette défaillance, l’étude recommande d’assurer la transition de l’accord d’association pour assurer la continuité et renforcer les flux commerciaux existants, de renforcer les capacités des exportateurs tunisiens pour une meilleure compréhension et pénétration du marché britannique, de réaliser des études sectorielles dans les secteurs clés à haut potentiel, d’organiser des forums tuniso-britanniques, et de développer une meilleure veille au niveau des opportunités en partageant des rapports de veille sectorielle…
En marge de cette rencontre, un mémorandum d’entente a été signé entre le CEPEX et la Chambre du Commerce tuniso-britannique pour appuyer la promotion de l’export. |