Dans cet épisode de Startup Story sponsored by BEE, nous avons parlé de l’initiative Bizerte et Sousse Smart City. Le projet Bizerte Smart city est une initiative citoyenne, créée par une diaspora bizertine à Marseille.

« On a décidé de travailler sur l’avenir de notre ville et notre région. On a créé une association qui s’appelle Bizerte 2050 et on a modélisé la ville avec tous ses besoins », a expliqué notre invité, Borhen Dhaouadi, membre de cette association.

Le plan quinquennal mis en place par l’Etat comportant 2 grands projets d’un coût global avoisinant les 1600 milliards de dinars, a été le point de départ de l’association.

« Pourquoi ne pas créer une marque autour de ce concept pour doubler voir tripler les investissements alloués, mais cette fois-ci à travers des privés ? Et c’est là où tout a commencé », a-t-il ajouté.

Notre invité décrit « Bizerte 2050 » comme une ville disposant d’un territoire maîtrisé (pas de constructions anarchiques), une ville capable de couvrir l’ensemble de ses besoins.

Le projet semble avoir de l’ampleur puisque, d’après M. Dhaouadi, l’association a déjà été sollicitée par les grandes villes de la Tunisie, comme Sousse où le terrain est « favorable et une réelle volonté a été exprimée ».

« Sousse Smart City est un projet lancé depuis 2010 par l’association. Aujourd’hui, nous essayons de partager notre expérience à travers le programme Tunisian Smart Cities. Dans ce sens, une première caravane qui va sillonner une douzaine de villes en Tunisie. D’autres initiatives de ce types suivront pour pouvoir couvrir 36 villes tunisiennes avant la fin de 2019 », a-t-il indiqué.

L’objectif derrière ces démarches c’est d’inscrire les grandes villes tunisiennes dans la liste des Cities 2050, attirant de plus en plus de personnes à travers le monde. En effet, 8% de la population mondiale se dirige vers ce concept qui offre une meilleure couverture des besoins en continuelle évolution, et propose des solutions technologiques à différentes problématiques.

Singapour, Barcelone et Dubai font déjà partie de la liste même si elles ne sont pas encore des « smart cities complètes ».

Pour la Tunisie, les constats sont différents. Même si 70% de la population est connectée, l’intégration du concept des smart Cities s’impose, dans une optique de facilitation de la vie quotidienne des citoyens.