L’expérience du drone en matière de gestion des projets agricoles en Tunisie a permis de préserver les céréales des incendies criminels et ce, par la mise en place d’un programme de surveillance des champs par les drones.
L’usage des drones permettra l’amélioration de la productivité agricole sur tout le territoire tunisien, mettant l’accent sur la nécessité de surmonter les obstacles au développement de l’utilisation des drones dans l’agriculture tunisienne et la mise en place du cadre législatif pour leur utilisation, sachant que ces équipements sont d’ores et déjà utilisés par le département mais en coordination avec ceux de la Défense, de l’Intérieur, du Transport et de l’Equipement.
Le projet pilote de drones en Tunisie est un exemple à suivre dans tout le continent africain et qu’environ 40 pilotes de drones tunisiens ont été formés, dont quatre ont suivi une formation de formateurs.
Le projet a été initié, depuis juillet 2018, par la Banque Africaine de Développement (BAD), en concertation avec le Ministère Tunisien de l’Agriculture, grâce au Fonds de Coopération Economique Corée-Afrique (KOAFEC).
La mise en œuvre de ce projet pilote a été confiée à Busan Techno Park, une agence gouvernementale sud-coréenne, dont l’expérience est avérée en matière d’utilisation des drones.
Le recours aux drones a pour objectifs le développement agricole et rural intégré, outre le suivi et l’analyse des conditions de croissance des cultures ainsi que l’identification précoce des foyers de maladies, faisant savoir que cette technique appliquée dans le gouvernorat de Sidi Bouzid a réussi à détecter les maladies qui peuvent affecter les plantations dans cette région, à travers l’élaboration d’un indice de végétation à même de relever toute anomalie.
La Tunisie œuvre à former d’ici l’année 2020, 400 pilotes de drones afin d’améliorer la qualité des services agricoles, l’objectif ultime étant de créer un centre de contrôle, de suivi et de protection des végétaux.
Un centre de contrôle de drones sera mis en place pour la lutte contre les incendies et les catastrophes naturelles ainsi que pour la gestion de l’épandage (technique agricole consistant à répandre divers produits sur des zones cultivées). |