Ce pacte vise à accroître la compétitivité des entreprises opérant dans le secteur, à préserver les emplois et à soutenir le positionnement de la Tunisie dans la chaîne de valeur mondiale de ce secteur porteur, a indiqué le ministère dans un communiqué publié, jeudi.
Cette réunion a été tenue, jeudi, en présence de la ministre de l’industrie, Saloua Sghaier, du président de Tunisian Automotive Association (TAA), des représentants des ministères du commerce, de l’enseignement supérieur, de la Direction Générale des Douanes et de l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ).
Le projet du pacte est composé de 5 principaux axes; à savoir l’infrastructure, la logistique, le cadre législatif, la recherche et le développement, l’emploi, la formation et la promotion de l’image de la Tunisie à l’étranger, a-t-on ajouté.
Il vise à attirer une société leader mondial de l’industrie des véhicules électriques, en plus des entreprises ayant une résonance mondiale dans les composants automobiles de première classe à haut contenu technologique, a-t-on relevé.
Le secteur des composants automobiles en Tunisie comprend plus de 280 entreprises industrielles, dont 140 à participation étrangères et 65% totalement exportatrices représentant près de 90 mille emplois.
La ministre de l’industrie a mis l’accent sur la nécessité de soutenir davantage des industriels opérant dans ce secteur vital, qui a été touché par la pandémie du Covid-19 et de développer l’infrastructure industrielle et technologique afin d’attirer les investissements afin de permettre à la Tunis de devenir un pôle régional et mondial de fabrication de composants automobiles. La Tunisie dispose du potentiel nécessaire pour devenir un leader dans l’industrie des composants automobiles, vu qu’elle occupe la deuxième place en Afrique en termes d’exportation de pièces et composants automobiles. La stratégie du secteur d’industrie des composants automobiles vise à augmenter les exportations de 7,5 milliards de dinars, en 2019, à 13,5 milliards de dinars, d’ici 2025. Il s’agit aussi d’améliorer la valeur ajoutée à 48% et de créer 3000 emplois supplémentaires, d’ici 2025.
Publié le : 18 décembre 2020
Par : African Manager |