La Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, signé à Paris le 17 octobre 2003, a pour objectifs la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, le respect des communautés, des groupes et des individus concernés par ce patrimoine, la sensibilisation aux niveaux local, national et international à l’importance du patrimoine culturel immatériel et de son appréciation mutuelle ainsi que la coopération et l’assistance internationales.
Le dossier de candidature a été porté par les différents acteurs et intervenants concernés par ces savoir-faire, selon une approche participative et concertée. Le Ministère des Affaires Culturelles, l’Institut National du Patrimoine, la Délégation permanente de la Tunisie auprès de l’UNESCO, les autorités locales et régionales, les composantes de la société civile de Sejnane et de Bizerte, ainsi que plusieurs experts ont apporté leur contribution à ce projet et ont manifesté leur appui à son aboutissement. Des expositions de poterie artisanale et de photographies ainsi que des compétitions de littérature ont été organisées dans ce cadre. La commission donnera un avis qui sera validé par le Comité intergouvernemental de l’Unesco en 2018.
Il s’agit d’une première pour la Tunisie de présenter un dossier au titre du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité. Cette candidature ouvrira, sans nul doute, la voie à d’autres dossiers concernant des traditions musicales, agricoles, culinaires, artisanales et cultuelles. |