Le projet Saleem (Structuration et accompagnement de l’entrepreneuriat étudiant au Maghreb) regroupe 14 partenaires opérationnels au Maroc, en Tunisie et en Europe.
Le 11 décembre dernier, la Tunisie et le Maroc (à travers le ministère marocain de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique) ont organisé une cérémonie au cours de laquelle le projet Saleem (Structuration et accompagnement de l’entrepreneuriat étudiant au Maghreb), destiné à favoriser l’entrepreneuriat étudiant dans les deux pays, a été lancé. Coordonné par l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), ce dernier a une durée de trois ans et bénéficie du soutien financier de l’Union européenne.
Cet entrepreneuriat devrait être concrétisé par la mise en place d’un dispositif national officiel pour les étudiants-entrepreneurs, sur le modèle du dispositif Pépite déjà déployé en France.
Notons que le projet Saleem regroupe 14 partenaires opérationnels au Maroc, en Tunisie et en Europe, dont l’Agence universitaire de la Francophonie qui coordonnera le projet. L’Union européenne assure le financement du projet à hauteur de 750.000 euros dans le cadre du programme Erasmus+ «Renforcement des capacités dans le domaine de l’enseignement supérieur».
Le programme prévoit deux grandes actions sur les trois prochaines années. La première consiste en une collaboration avec les ministères de l’Enseignement supérieur de la Tunisie et du Maroc dans la mise en place d’un dispositif national sur l’entrepreneuriat étudiant facilitant la reconnaissance du parcours de création d’une entreprise au sein du cursus universitaire. La seconde consiste à mettre en place des pôles d’accompagnement à la création d’entreprise dans les universités de quatre villes pilotes (Rabat, Casablanca, Tunis-Carthage et Sfax), sur le modèle du dispositif français Pépite et des expériences belge (Mons) et roumaine (Cluj-Napoca).
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