Le contrôle du trafic maritime sera renforcé avec échange de données entre les autorités maritimes des deux pays. Il sera procédé, de même, à l’application de la réglementation relative à la sécurité, la protection des navires et des ports tout en luttant contre la pollution de la mer.
Dans le cadre des relations maritimes bilatérales entre les pays arabes et dans le but de prospecter de nouveaux marchés pour les exportations tunisiennes tout en facilitant les investissements étrangers et le transport des marchandises entre la Tunisie et la Jordanie, un projet de convention a été élaboré entre les deux pays dans le domaine du transport maritime. L’objectif de cet accord est de développer ce mode de transport ainsi que les métiers y afférents. A cet effet, les ports seront organisés pour accueillir les bateaux provenant de l’un des pays signataires de l’accord.
Le transport multimodal sera également favorisé et encouragé en aménageant une logistique adéquate. L’accord en question prévoit la formation dans le domaine maritime ainsi que le transfert technologique. Le contrôle du trafic maritime sera renforcé avec échange de données entre les autorités maritimes des deux pays.
Des positions communes
Les deux parties se sont mises d’accord aussi pour fournir, le cas échéant, un secours en pleine mer et contrecarrer les opérations illégales non conformes à la législation maritime. A la faveur de cet accord, la Tunisie et la Jordanie vont coordonner leurs positions au sein des instances internationales spécialisées ainsi que les organisations concernées au niveau régional et mondial. Par ailleurs, une commission technique se réunira d’une façon périodique en alternance dans les deux pays en vue de mettre en place un programme d’action — comportant les dispositions de l’accord qui sera exécuté par les autorités maritimes des deux pays. La commission proposera également des projets communs et identifiera des solutions en cas de litige concernant l’application des dispositions de l’accord.
Ce nouvel accord annule et remplace l’ancien qui date du 27 avril 1995. L’accord a été mis à jour en tenant compte des nouveaux besoins du transport maritime, et ce, dans le cadre de la coopération et la coordination dans les domaines de la sécurité et de la protection des navires et l’infrastructure portuaire ainsi que la lutte contre la pollution maritime.
|