La Commission de pilotage tuniso-algérienne sur l’enseignement supérieur et la recherche scientifique a achevé ses travaux, qui se sont déroulés les 22 et 23 octobre. Les présidents des universités des deux pays, ainsi que des représentants des deux départements ont assisté à ces travaux. Des accords importants ont été signés. Les quatre points sur lesquels ont porté ces accords concernent la conférence des présidents des universités des deux pays, le programme Ibn-Rachiq de mobilité, la formation et la vie universitaire, ainsi que la recherche scientifique et technologique. Les deux pays se proposent de lancer une structure regroupant les présidents des universités qui donnerait la possibilité de réunions annuelles. D’ailleurs, une réunion est, d’ores et déjà, prévue à Alger au début de l’année prochaine, pour mettre sur pied les méthodes de travail et élaborer un programme commun des activités à caractère prioritaire dans le cadre d’une feuille de route. Quant au programme Ibn-Rachiq de mobilité des étudiants et des enseignants, il devrait englober les étudiants, les jeunes chercheurs (postdoc) et les administratifs. A cet effet, il est prévu de réserver 200 places pour les étudiants tunisiens dans les établissements algériens. La moitié d’entre eux seront boursiers et une vingtaine suivront des études de médecine. En outre, 30 enseignants universitaires parmi les détenteurs de diplôme de doctorat seront recrutés. Le troisième accord a trait à la formation et à la vie universitaire. Un parcours de formation s’inspirant du programme européen Erasmus serait lancé pour instituer la mobilité des étudiants et des enseignants dans le cadre du futur programme Ibn-Rachiq. Une école de doctorat serait sur le point d’être créée sous l’impulsion de la volonté commune des deux pays. Au plan de la recherche scientifique et du développement technologique, il est question de mettre sur pied un programme de coopération bilatérale. Ce volet s’intéressera aux domaines prioritaires de recherche grâce à un financement de l’ordre de 150 millions de dinars pour chaque partie. Ce programme sera réparti sur trois ans. Les priorités ont trait à la sécurité alimentaire, la santé, l’environnement, le développement durable, les énergies renouvelables, etc.
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